BASA

AéAD~MlE SAINT ANSELME citée, pour les familles des soldats de la guerre d'Afrique de 1 896 ; libéralité aussi en d'autres cir– consta nces (nou ve ll e ~glise de Châtillon, etc.). Mais on remarqu era surtout la dé licatesse et les sentiments chrétiens de la rein e e n sachant (cf. let– tres du 18 et 2 5 août 1900 et lettre de Mg r Duc 27 décembre 1899) qu'un j eune nègre, Humbert Omar, orphelin et porté d'Afrique en Italie, est com– me adopté par S. M. qui lui sert de marraine dans son baptême à la chapelle de l'évêché d'Aoste et contribue pour son éducation au collège Prince de Napl es d'Aoste. On peut voir dans ce t acte les sentiments é van– gé liques que tou s les hommes sont fr ères, sans dis– tinction de couleur et de race. On est surpris aussi des considérations de S. M. au sujet des ouvrages que Mg r Duc lui fait parve– nir. En 1893 elle parle ainsi du Marial de St. An– seime : « Comme il est beau ! Ce sont de si belles prières et le latin facile dans lequel elles sont écrites a beaucoup de charme. J'atte nds avec impati ence, Monseigneur, les livres dont vous me parlez, et qui m'intéresseront beaucoup ». L'appréciation si juste que S. M. fait du Livre des Cens de Mgr Duc et que nous re levons de sa lettre du 1 3 août 1897 démontre un e intelli ge nce supérieure qui puise même dans les livres arides les enseigneme nts que peut nous donner l'histoire. « Je vous rem (~ rcie ..... du livre si intéressant et qui con– ti ent des détails pour moi si nouveaux ! Je l'ai reçu

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