BASA

AtADkMJE SAINT ANSELME Le but qu'on s'était proposé par cette publica– tion est atteint. On a voulu remémorer une grande Reine, amie de la Vallée d'Aoste et un des plus g rands Évêques du Diocèse dans le vingt-cinquième et le vingt-neuvième anniversaire de leur décès. Gressoney, 3 août 1893. Monseigneur, Je remerci e de tout mon cœur V. E. de son aimable let•re et de SPS bons souhaits, qui, je suis sûre, me porte· ront bonheur. J e suis très content e d'avoir pu passer ma fête ici, dans ces bell es montagnes et parmi cette popula– ti on qui a t outes les qualités des mont agnard s . J'ai beaucoup de dévotion pour ma sainte patronne, c'est une fi g ure si poétique et puis elle me plaît car on la représente t oujours si courageuse avec le dragon vaincu sous ses piC>ds ! Nous a vo ns eu le 20 juill et la messe et la bénéd icti on que nous a donnée M. l'abbé Ballot notre cu ré , don t t ou t le monde fait tant d'éloges! Comme le « Marial de Saint Anselme » est beau, ce s ont de si belles µrières et le latin facile dans lequ el elles s ont écrites a beaucoup de charme. J'attends avec impa – tien ce, Monseigne ur, les livres dont vous me parlez, et qui m'int ér esseront beaucoup. C'est un très bel ex empl e , pa rmi tant d 'au ln ' s comme pasteur, celui de vous occu– per d'études historiques et classiques 1 Quel bonheur et quel avantage p our t ous, si le clergé était de nouveau instruit e t cultivé comme il l'a été dans les siècles pas– sés, il me semble pourtant que depuis quelque t emps , il y a en Italie une heureuse r éac ti on en ce sens 1 J e suis h eureuse d'avoir pu contribuer à fa ire ce que vous désiriez si justement, Monseigneur, et le Ministre de