BASA

18 ACADtMIE SAINT ANSELME l'instruction a été fort complaisant et l'a fait tout de suite, car il en a lui-même reconnu la nécessité. C'est en me recommandant à vos prières que je me dis, Monseigneur, très sincèrement Majesté, Votre très aff.née MARGUERITE. Votre Majesté a daigné répondre à l'humble missive qui lui apportait mes vœux de bonne fête avec mes souhaits de bienvenue dans l'antique Duché d'Aoste. Elle m'a manifesté son étonnement en ne recevant pas quelques-unes de mes productions annoncées. V. M. les a maintenant, sans doute, entre les mains. La cause de ce retard est due uniquement à l'absence ignorée de M. le baron Louis de Peccoz à qui elles étaient adressées. Je remercie V. M. des paroles flatteuses qu'elle a bien voulu m'écrire au sujet de mes publications historiques. Ce genre d'études a pour moi beaucoup de charme ; j'y consacre les loisirs que me laisse mon ministère épiscopal, et je suis heureux d'avoir commu– niqué mes goûts à plusieurs membres de mon clergé. Je puis dire, sans exagération, qu'à Aoste le clergé tient la palme littéraire, au moins dans le champ historique. Notre Société académique est com– posée exclusivement d'ecclésiastiques, sauf de doctes laïques étran– gers au diocèse. En finissant cette lettre j'ose recommander à la bienveillance bien connue de V. M. de ...... 13 avril 1895. Majesté, La Vallée d'Aoste a le bonheur de revoir sa gracieuse Sou- 11eraine, toujours éprise de la beauté de ses montagnes. Tous les habitants sont dans la jubilation et souhaitent à Votre Majesté un long et paisible séjour au milieu d'eux. L'été dernier a fait une large blessure à votre noble cœur. Quel rude coup la mort a

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