BASA
AèADÉMIE SAINT ANSELME pauvres, braves ge ns qui ont fait si bravement leur de– voir et auxquels le pays doit toute sa reconnaissance pour avoir su t enir si haut l'honneur du drapeau 1 Je me souviendrais de ce que vous me faites remar– quer par rapport au21. écoles, et j'ai été si heureuse que l'affaire du couvent de Châtillon ait pu se faire comme vous le désiriez. J e quitte samedi 5 mes chères montagnes pour Monza, où je retrouve le Roi et où notre fils viendra nous rejoin– dre dans peu de jours. Je me recommande à vos prières, Monseigneur, j'y recommande le Roi et nos fianc és et je me dis de tout mon cœu r et avec la plus profonde estime, Monseigneur , Votre très aff.née MARGUERITE. 28 Bepternbre 1895. Majesté, Votre éminente charité veut bien s'intéresser à la situation des familles des soldats valdôtains qui ont pris part à la guerre d'Afrique. Dans sa bienveillante lettre du 3 courant V. M. m'a invité à lui indiquer les familles pauvres des soldats dont on ignore le sort ou qui seraient morts par suite des maladies con– tractées dans cette expédition. Flatté du mandat honorable qu'elle a bien voulu me confier, j'ai été aux renseignements. Je me suis empressé de me mettre en relation avec différents curés de mon diocèse ainsi qu'avec M. le colonel Giacchetti qui a le commande– ment militaire à Aoste, Des informations que j'ai recueillies, il résulte qu'il y a 17 familles besogneuses et dignes de compassion, dont les .fils sont morts en Afrique, ou bien disparus, ou ont beau– coup souffert. La plupart de ces soldats appartiennent à la 41me et à la 42me Compagnie du Régiment Alpin. Je me permets de mettre sous les yeux de V. M. le tableau contenant les indications nécessaires à l'objet. Je ferai observer
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