BASA
ÀCADÉMIE SAINT ANSELMÈ du m11ye n-âge la Vallée d'Aoste doit avoir eu une vie comme rc iale et intell t' ctuelle très vive pour le t emrs, car par ell f~ était un cl.es rarPS, peut-être alors le seul passage entre la Suisse et l'It alie, et par conséqu e nt une partie du commer ce a ll emand rkvait aussi passer par là . J' ai une grande d 1 ~tte env(·rs vous, Monseigneur, 1:ont je suis fort honteuse; le 26 avril vous m'avez écrit une si bonne lettre, je vous suis si reconnaissante et je vous demande pardon si je ne vous en remercie que mainte– nant; mais au m1)ment que je l'ai reçue mon temps était pris par toutes sortes de chos<·s et en général nous avons eu peu de repos ce printemps 1 Vraiment le Seigneur a été bien bon envers nous et il a, le 22 avril, protégé vi– siblement la vie si précieuse du Roi, car il aurait suffi que le Roi ait regardé de l'autre côté de la route pour que le plus grand malheur eût pu fondre sur l'Italie 1 Die u soit loué qui nous en a préservé! Mais cette secte anarchiste est vraiment diabolique et il faudrait que tous les g ouvernements fassent une ligue générale pour déclarer les anarchistes hors la loi ! Je suis si heureuse de me retrouver dans mes chères montagnes et d'y reprendre la santé et la tranquillité de l'esprit, d e l'âme et des nerfs 1 Tout y est grand et calme d1ns la nature et rien ne fait autant de bien! Je vous remer cie encore, :Monseigneur, et je me re– commande, ainsi que tout e ma famille, à vos prières, en me disant trèi sin cè rement et de tout mon cœur Majesté, Votre très aff.née MARGUERITE. 18 novembre 1897. Le bienveillant accueil que mes lettres ont toujours tro1, vé dans votre cœur compatissant m'enhardit à présentPr à Votre bonté une nouvelle et humble supplique.
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