BASA
34 ACADÉMIE SAINT ANSEtM:E tous ses ennuis va commencer, je le regrette pour le Roi auquel la vie de campagne fait tant de bien et qui en ville est surchargé de travail et d'ennuis de toutes sortes, naturellement. Je pense souvent à nos chères montagnes, comme elles doivent ~tre belles en ce moment. Je me recommande à vos prières, Monseigneur, et en vous exprimant les sentiments d'amiti é et de respect que je ressens pour vous, je me dis Votre très aff.née MARGUERITE. 31 juillet 1898. Majesté, La Vallée d'Aoste a le bonheur de posséder, cette année en– core, sa gracieuse Souveraine. Puisse le séjour de Gressoney don– ner à V. M. la paix de l'âme, la tranquillité de l'esprit et la santé du corps ! Ce sont les vœux ardents que je J orme dans mon cœur et que le ciel 11oudra bien exaucer. Dimanche dernier, j'ai eu l'a11antage d'offrir mes hommages à S. A. R. le Duc d'Aoste, à l'Hôtel-de-Ville, à son retour de Cogne. Depuis longtemps nous soupirions après cette 11isite de notre Duc. Nous espérons qu'une autre année S. A. R. visitera les éta– blissements de notre Ville. Je dois des remerciements bien sentis à V. M. pour la grâce qu'elle a daigné obtenir au rédacteur de notre journal. Il a jugé à propos de quitter notre pays. Je regrette que certains journaux du nord de l'Italie parlent de Sabaudisme; on confond la dynastie qui nous régit avec la révolution. Qu'en serait-il de la Haute Italie, si elle cessait d'être sous la domination de la noble Maison de Savoie ? Que le Sei– gneur daigne la protéger contre les attaques des partis subversifs. Que votre bonté agrée le profond hommage de mon respect et de ma soumission.
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