BASA

ÀCADÉMIE SAINT ANSELME En vous remerciant encore, Monseigneur, de votre aimable lettre, et de vos prières pour notre famille, je vous prie de continuer à prier pour le R oi, pour nos enfants , pour notre cher pays et pour moi , je me dis de tout mon cœur, Monsei g neur, Majesté, Votre très aff. née MARGUERITE. 28 juillet 1898. C'est avec un vif plaisir que j'apprends que notre bonne Souveraine, fidèle à ses bonnes habitudes alpestres, est arrivée à Gressoney. Sa présence en ce lieu répand dans la population la. joie, le bien·être et un doux parfum d'édification. Comment ne souhaiteraije pas à V. M., avec la bienvenue, un long séjour dans ce recoin ché1 i des Alpes où tout en trouvant la santé du corps, elle fait le bonheur de ses dévoués sujets. Que Dieu veuille bien verser sur votre Auguste personne l'abondance de ses bénédictions spirituelles et temporelles ! Gressoney, 8 août 1899. Monseigneur, Je vous remercie de t out mon cœnr pour votre aima– ble lettre du 28 juillet et pour l'affectueux salut que vous m'envoyez à mon arrivée dans votre diocèse et dans nos chères montagnes. Vous avez bien raison, Mon seig neur, de dire que je vi ens y chercher la santé du corps et le repos de l'esprit, car c'est vraiment le cas; ce séjour dans cette b elle et tranquille Vallée est le meill eur des traite– ments pour la santé; il y a maintenant tant de choses qui arrivent et qui se succèdent dans ce monde, et un peu de temps de repos pour se recueillir et se r etremper, pour retrouver des forces morales en soi, nouvelles, est très nécessaire. Le R oi est si content aussi d'être dans s a fidèle

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