BASA

ACADÉMIE SAINT ANSELME 4.$ de l'Europe quand Pie X a été élu ; j'ai connu tous les prêtres des communa utés catho liqu es du pays (il y e n a une même à Hammerfest, la ville la plus au no rd en Eu– rope) et j'ai été frappée avec quelle joie et quelle appro– bation ils r ecevaient t ous la nouvelle de l'érection du ca r– dinal Sarto a u trône Pontifical, et ils disaient qu'ayant gravi t ·mte l'échelle du Sacerdoce, il connaîtrait les be– soins du clergé! Ces communautés cath0liques, p etites, dans ces pays d'une autre rt'\igion, font une grande im– press ion, cela rappell e les pn"miers chréti ens, et fait com– prendre combien la r e ligion rapproche, ils nous semblaient vraiment tous des frères ! Je serais très heureuse de p ouvoir aider M. le cha– noine Ruffi er, d'autant plus qu'il es t r ecommandé par vous, Monseigneur, et s'il vient ici je le verrais très vo- lontiers. Je vous remerci e encore de tout mon cœur d' a voir pensé à m'envoyer votre livre, qu e je lirai avec grann, grand plaisir. Je recomma nde à vos prières, Monseigneur, le roi, mon fils, la reine , mes chères p etites filles, et l'enfant qui doit naître, le bon Di eu serait bien bon si cette fois il nous donna it un garçon l J e recommande aussi mo i-même, Monseigneur, à vos prières , et je me dis ;1vec resr-wct èt sincère affection, Monseigneur, Majesté, Votre très aff.née MARGUERITE. 22 aolÎl 1904. Je ne puis me défendre de vous adresser mes plus vifs re– merciements pour l'offrande vraiment royale - 2000 francs gue votre bon cœur tient à faire à l'église neuve de Châtillon, Cette église s'est élevée, comme par enchantement, grâce à des