BASA

118 ACADEMIE SAINT ANSELME qu'au clocher. Ils ne descendaient avant qu'un demi mètre sous le sol et ils furent remplacés par un bloc de béton profond et large un mè– tre environ. Grâce à ce nouveau soubassement on put alors démolir les contreforts de la façade. On a, en même temps, embrassé la voûte de droite par une couronne de béton, posée sur la sommité du mur, dans toute sa longueur et accrochée au mur de la nef centrale. Ce fut surtout une occasion propice pour commencer une étude sérieuse et approfondie de toute l'église. Et voici que l'on découvre soudain la beau– té de l'appareil des murs, des piliers, des arca– des, des quelques restes de fresques et on com– prend aussitôt qu'il y aurait ici tout un immense travail à faire. Les touristes commencent à affluer à Arnad, ainsi qu'une foule d'amateurs d'art et de célé– brités du monde archéologique. Des hypothèses et des projets sont lancés et soutenus de toute part. On finit par conclure qu'il faut commencer les travaux. C'est la ré– surrection, enfin! Le 12 juin 1950 on dresse des échafaudages devant la façade. Ce sont des ouvriers d'Arnad qui vont, avant tout, faire la barbe à leur église, car tout le monde comprend enfin qu'il y a ici un trésor caché.

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