BASA
ACADEMIE SAINT ANSELME 14i déguerpir parce qu'ils n'étaient pas pourvus de brevet universitaire. et furent remplacés par des professeurs diplômés. La parification vint– elle? Nenni-da! Le gouvernement abolit le fran– çais comme langue instrumentale, n'en permit l'enseignement qu'à commencer du 2me cours e t pour deux heures seulement par semaine. Au Gymnase-Lycée il subit le même sort dès 1874. Les professeurs Valdôtains Croiselet, Car– rel. Bérard géomètre, eurent la bonne chance de se voir dégommer, après une ou deux an– nées d'enseignement. parce qu'ils ne connais– saient pas assez l'idîome de Dante. Le collège d'Aoste fut envahi par des professeurs étran– gers de tout calibre et de tout acabit. hormis bien plus tard, où nous en eûmes d'excellents à tous égards. Plus les Valdôtains se montraient liges et accomodants, plus le gouvernement les turlu– pinait avec des promesses de banquiste. La « Feuille d'Aoste » du 3 août 1872 écrivait: «Des bruits étranges circulent depuis quelque temps dans notre pays! Il paraît qu'on se propose d'abolir le français au Collège ». Ce n'étaient encore que des bruits, mais hélas! Malheureusement il n'y a pas de fu– mée sans feu...
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