BASA
ÀCADEMIE SAINT ANSELME i47 sation avec les élèves. Le 7 mars de la même année, la Junte formule ses désiderata au Mi– nistre de l'instruction publique ; le 3 avril, rien n'étant encore changé au sujet de la suppres– sion du français, le ff. syndic rédige une pro– testation au Ministère, « en le priant de pour– voir enfin à l'application de l'article 374 de la loi Casati... ». Le Ministre, par l'entremise du député De Rolland, notifie qu'il enverra dans le plus bref délai à Aoste des inspecteurs pour s'entendre avec le Municipe au sujet de l'en– seignement du français (télégr. 7 avril 1884). Les commissaires du gouvernement arrivent, rejettent les propositions de la Junte, réclament l'enseignement exclusif du français dans les premières classes primaires et préponderance de l'italien dans la 3m~ et 4me. Ils se réservent de traiter à part avec chaque commune, limi– tant les accords avec la commune d'Aoste. L'ins– pecteur Ravelli a le toupet d'insinuer que peu parlent le français, que l'immense majorité par– le le d ialecte, mais l'avt. Duc a tôt fait de clouer le contradicteur dans un dilemme. Les deux inspecteurs gouvernementaux proposent l'en– seignement parallèle des deux langues dans toutes les écoles primaires, la Junte insiste pour l' enseignement exclusif de la langue locale pour la pe classe, la maîtresse ne pouvant pro– céder que du connu à l'inconnu. Le Ministère, le 21 août 1884, déclare, dans une lettre au
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