BASA
i48 .ÀëADEMIE SAINT ANSELMÊ Préfet de la province, ne pouvoir obtempérer à cette proposition de la Junte et d'accepter l'enseignement parallèle des deux langues a – vec l'offre de rémunération spéciale aux insti– tuteurs, pour le cas où une augmentation d'ho– raire le rende nécessaire (sic). Mais en atten– dant ce payement des subsides suscitera pas mal de conflits entre les instituteurs et le Mu– nicipe et des protestations du Municipe contre le gouvernement, qui expédiait ces subventions aux instituteurs dans une mesure arbitraire. Le français enseigné seulement dans des heures supplémentaires n'était qu'un leurre. Laissons de côté certains détails. CHAPITRE VII Le Gouvernement se joue des Valdôtains Le 13 octobre, une circulaire du Ministre de l'instruction publique annonce le projet d'a– bolir l'enseignement de notre idiome maternel au gymnase. Le syndic avocat Erba proteste contre cet ukase qui impliquait la violation i– nique d'un contrat stipulé entre le Municipe et le Ministère lors de la cession du collège au gouvernement (1888). Le 25 décembre de la même année une lettre du proviseur au Syn– dic signifie qu'il est impossible de maintenir l'obligatoriété de l'enseignement de cette lan-
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