BASA
ACADEMIE SAINT ANSELME 149 gue au gymnase. Le 8 mai 1890, le Ministre Bo– selli, pour nous jobarder ou pour calmer nos légitimes indignations, nous promet, dans une dépêche au sous-préfet, de prendre des mesu– res pour intensifier l'enseignement du français dans les deux écoles normales et de le rétablir EN PARTIE au Collège. Le syndic, de concert avec M. l'avt. Jules Martinet, avt. Rosset Vic– tor, le doct. Charles Marguerettaz, le prof. Mar– guerettaz, l'avt. Darbelley et avt. Frassy, éla– borent des propositions concrètes pour être ex– pédiées au Ministre. L'inspecteur Paroli s'unit à: ces notables pour corroborer leurs revendi– cations. Les Valdôtains évoqueront toujours a– vec la plus vive reconnaissance le souvenir de cet admirable inspecteur, qui pour sauve– garder la langue de nos pères a publié un li– vre de lecture tout en français « Amédée » pour nos écoles primaires. Lui même aimait à caù– ser en français avec nos instituteurs et nos ins– titutrices et avec nos élèves. La réalisation des propositions et des voeux exprimés, le 14 mai 1890, par le Syndic et les notables susnommés, se faisant attendre, là Junte délibère, le 23 octobre suivant, de solli– citer l'exécution de ces instances. Mais turlu– tutu ! turlututu !... Une dépêche du 31 octobre 1890 du Ministre Boselli au Sous-préfet notifie « qu'il ne peut consentir que l'enseignement de la langue française soit déclaré obligatoire dans
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