BASA
150 ACADEMIE SAINT ANSELME les écoles publiques... et moins encore qu'il en soit rendu obligatoire l'examen. Que cinq heu– res de français dans le cours normal lui sem– blent excessives... qu'il permet de l'introduire dans les écoles de « tirocinio » mais seulement comme facultative ... ». Plus tard, Boselli suppri– me tout subside pour cet enseignement. L'ineffable aréopage de Rome continuera a – vec une incroyable opiniâtreté à nous enjoler, à nous jobarder, à nous leurrer, à nous berner, à nous duper, à nous turlupiner avec ses bluf– fismes, ses mystifications, ses eaux b énites de cour - erba trastulla - ses bénissaqes, ses acrobatismes, ses baladinaqes. ses habiles con– tremines, ses désaveux; il s'entendait à mer– veille «à ganter de velours une main de fer », à tourner autour du pot, à fausser sa parole. A chaque promesse. les Valdôtains se con– fondai ent en actions de qrâce, quittes à s 'aper– cevoir dans le plus bref déla i qu'ils « empor– taient une veste », qu'ils étaient jolimment joués . Le cynisme, la moquerie la plus amère , le désavoeu, l'hypocrisie, la violation d es traités, le plus ignoble deni de justice furen t les ca– ractères de la guerre déloyale, notamment d es trigauderies, des machinations ourdies par le gouvernement italien des temps passés contre notre idiome millénaire. Le français trouva un dernier refuge dans le Petit Séminaire créé par Mgr. Duc et dans
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