BASA
ACADEMIE SAINT ANSELME 151 la Maîtrise fondée par le P. Laurent. Mais si Mgr Duc se reveillait de son sommeil serait-il en– chanté de voir dans les deux Séminaires la lan– gue italienne, uniquement en usage ? Dans le passé, tout le clergé s'est toujours montré le plus vaillant défenseur de notre patrimoine lin– guistique, de nos jours nombre de jeunes prê– tres ont pris la langue maternelle en grippe. A qui la faute ? CHAPITRE IX Le Gouvernement refuse de subventionner lenseignement du français Le 13 février 1892, le sous-préfet annonce au Municipe que le Ministres de l'instruction publique a enlevé tout subside pour l'enseigne– ment de notre langue et que le français ne se– ra enseigné que s'il est requis par les parents e t aux frais des communes. Voyez comment le gouvernement a son dit et son dédit. Toute la Vallée s'agite, la Junte est convo– quée d'urgence, expédie une circulaire à tous les syndics qui unanimement s'accordent à en– voyer une commission à Rome pour signifier au gouvernement que ces jeux de bascule n'é– taient pas faits pour charmer les Valdôtains. Le 12 mars on recourt au Roi. Le député Com– pans télégraphie que tout est arrangé pour le
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