BASA

152 ACADEMIE SAINT ANSELME mieux. Mais une lamentable expérience devrait enseigner comment il faut s'y fier. Le 26 décembre 1892, le maire d'Aoste doit informer le Proviseur que l'inspecteur a défen– du d'enseigner le français dans les heures d e cla sse e t que les instituteurs qui veulent l'en– seigner ne peuvent le faire que da ns des ho– raires supplémentaires. Le 3 janvier 1893, le Ministère re fuse de subsidier l'enseignement d e la la ngue locale au Gymnase. Le Maire lui rap· pelle les conventions de 1888, lorsque le Col– lège fut cédé au gouvernement ; en vertu de ces a ccords le gouvernement s 'était engagé à maintenir la chaire de français au Gymnase e t au Lycée. Le Ministère répond «qu'après la loi du 25 février les pactes de 188 ne subsistent plus» . Nouvelles protestations du syndic et de la Junte et nouvelles promesses du Ministère de se charger du payement d es professeurs de fra nçais, mais en voie provisoire et exception– nelle seulement. CHAPITRE X Création d'un Comité pour la protection de la langue française En 1909, un Comité pour la protection de la langue française se constitue, sous la présiden– ce de M. le doct. Réan, qui, pendant près de

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