BASA

ACADEMIE SAINT ANSELME 153 20 ans, entretient dans le pays une agitation au non plus patriotique, n'épargnant ni labeurs, ni démarches, ni sacrifices, ni protestations pour la victoire définitive de nos droits, si longtemps foulés aux pieds. La « Dante Alighieri » a dû déchanter devant cette Ligue. Tancredi Tibal– di, n'ayant pu se mettre à la tête de cette Li– aue, s'est tourné contre les revendications val- ·' dôtaines à propos de la conservation de la lan- gue maternelle en publiant «Il trionfo dell'idio– ma gentile » en 1912 pour convaincre les val– dôtains de l'inutilité de leurs efforts et les en– gager à faire bonne mine à « l'idioma genti– le » . Tandis que des personnalités étrangères à la Vallée d'Aoste: Benedetto Croce, Valfrè di Bonzo, Arturo Graf, Annibale Pastore, Silvio Fellini, Robert Hertz, Robert Michels, Joseph Prezzolini, Ruffini , Bonomelli, Vaccari, etc. etc. a pplaudissaient à notre mouvement régionalis– te et proclamaient hautement que nous étions dignes d'envie de posséder deux langues, en même temps qu'il ne se faisaient pas faute de répéter que la langue d'un peuple est intangi– ble, inviolable, des valdôtains galfâtres, an– douilles, des valdôtains rénégats se coalisaient et se coalisent encore maintenant avec nos pi– res ennemis pour saper, détruire jusqu'à leurs derniers vestiges nos traditions, notre langue