BASA

154 ACADEMIE SAINT ANSELM!!: et toute l'image du passé. Que disait Mgr. Val– fré di Bonzo à l'occasion des grandes solemni– tés célébrées à N. D. de la Garde à Perloz? É– coutons: « Que les bons valdôtains, sans aucu– ne exception, adhèrent de coeur et d'âme, par la pensée et par l'action, à la propaqande de la défense pour l'usage de la langue françai– se dans toute la Vallée. C'est une question de patriotisme et sur ce sujet nulle divergence ne doit subsister ». Un illustre philologue et lin– guiste, Ange De Gubernatis, écrivait au sujet du français dans notre Vallée : « Ogni tentati– vo che si faccia per sopprimere in un popolo la parlota nativa, a me parve sempre un pec– cato contro natura. L'idioma valdostano deve rimanere francese, corne dalle origini stesse del– le lingue romanze è stato sempre ; il che non toglie che, essend.o la Valle di Aosta uno dei più sicuri e fidi baluardi della patria italiana, sia obbligo di ogni buon Aostano d'imparare la lingua nazionale, la lingua di tutta Italia... ». On pourrait multiplier ces messages d'encou– ragement, ces expressions de sympathie, en fa– veur de la cause que nous défendons, venus des personnalités éminentes étrangères à no– tre Vallée ou même italiennes, auxquelles on ne pouvait absolument faire le reproche d'an– tipatriotisme ou de séparatisme.