BASA

ÀCADEMIE SAINT ANSELMË 157 linguistiques et lui exposer nos desîderata; le 4 octobre de la même année, 45 syndics, réu– nis dans l'Hôtel de Ville, votaient une impor– tante résolution pour adhérer pleinement aux revendications ténorisées dans la pétition sus– dite et renouveler les plus pressantes sollicita– tions au Président du Conseil des Ministres et au nouveau Président de la délégation italien– ne au Congrès de la Paix. Quel en a été le ré– sultat ? Orlando se contenta de répondre de Pa– ris qu'il reconnaissait l'importance du document du Président de la Ligue et qu'il voulait bien promettre de pourvoir en conséquence ; mais hélas ! comme par le passé, tout est resté à l'é– tat de promesse, jusqu'au coup de grâce don– né par Mussolini à l'enseignement du français, aux derniers vestiges de notre idiome mater– nel. CHAPITRE XII Coup de grâce au français par le fascisme Pour comble de cynisme, le gouvernement fasciste nous flagornait à satiété, son Duce tam– bourinait cet alifoborain imbécile, dont le seul but était « d'endormir les mulots! » : « La Val– le d'Aosta è italiana al cento per cento » . A la commission valdôtaine qui s'était rendue à Ro– me, il fit bon marché d'un autre boniment: «Je préfère, dit-il, un peuple qui parle deux lan-

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