BASA

i6o ACADEMIE SAINT ANSELME de L. 500 à 2.000, étendit son ostracisme aussi sur les actes notariés. Mais la langue française n'a pas été anéantie. Que le fascisme, régime essentiellement centralisateur, antirégionaliste, pratiquât un na– tionalisme étroit et farouche, on ne s'étonne pas outre mesure, mais qu'il y ait encore des valdôtains prêts, en pleine démocratie, à don– ner le coup de Jarnac à l'idiome maternel, à l'autonomie, par ambition, par un indigne es– prit de côterie : à recourir à toute sorte de ma– lencontreux subterfuges au grand détriment de nos intérêts et de leurs intérêts les plus mani– festes et de la religion ancestrale : à taxer, a– vec une insigne mauvaise foi, de séparatistes et d'annexionnistes tous ceux qui travaillent à la sauvegarde de la langue française: qu'il y ait dans la Vallée de ces gens inconsidérés qui osent maladroitement exprimer la calomnie de communiste à l'endroit de maintes autorités de la région qui doivent lutter avec acharnement contre le communisme, le sectarisme antichré– tien, le nationalisme de mauvais aloi, voilà qui est ahurissant, trop honteusement déloyal, de très mauvaise guerre. Mais en faut-il beaucoup pour découvrir le pot aux roses? Le fin mot de toutes ces manoeuvres, de ces trigauderies, de ces menées souterraines, de toutes ces escobar– deries n'est ce pas l'anéantissement de la lan– gue française ? Maxime Durand

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