BASA
162 ACADEMIE SAINT ANSELMÉ examen aux volontaires, qu'il envoyait ensuite à son ami le marquis de Sales. Dans cet exil, l'abbé André-Marie était la résignation qui con– sole et la gaieté qui polit les aspérités des mau– vais jours. Leur troisième frère, Xavier, vint les rejoin– dre en 1893. Celui-ci était militaire. Enrôlé à l'âge de 18 ans, le 13 juin 1771, dans le régi– ment R. Navi en garnison à Alexandrie ,il y conquit le grade de sous-lieutenant en 1774, et n'abandonna plus ce corps. Il vint avec lui à Aoste, où il trouva ses deux frères, et resta cinq ans dans notre cité, jusqu'en 1799. Voulant per– fectionner ses études, il allait prendre des le– çons de rhétorique auprès du Père Frassy, et des leçons de philosophie auprès du Père Ta– vernier, tous les deux professeurs au Collège Saint-Béning. Monsieur de Saint-Réal, son pa– rent, homme savant et bon littérateur, se fai– sait rendre compte toutes les semaines des le– çons qu'il avait reçues de ces bons maîtres. C'est auprès de la Tour du Lépreux qu'il pui– sa le sujet du chef-d'oeuvre qui immortalisa son nom et celui de la cité hospitalière. Il s'a– donnait aussi à la peinture. On conserve deux paysages dessinés de sa main: l'un représen– te le Pont de Châtillon, et l'autre les Usines de Liverogne.
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