BASA

168 ACADEMIE SAINT ANSELME Ieront pas; Elle le verra. 2) Cette supposition manquée, il faut attendre les Bourbons, sans lesquels J' amitié des autres puissances nous se– ra inutile. Mes idées, Sire, me paraissent parfaitement fustifiées et pour notre bonheur, comme pour celui du monde, c'est la seconde supposition qui s'est vérifiée. Il ne s'agit donc plus que du plus ou du moins, mais V. M. est sûre de son rétablissement et j'en suis ravi au point que je crains de rêver. Maintenant il faut avoir l'oeil sur l'Italie, jamais la Puissance qui veut domi-· ner dans ce pays n'a excité tant de soupçons et de mécontentement. Je conviens cependant qu'il faut entendre tout le monde et j'espère de plus que le succès adoucira certaines ai– greurs: Néanmoins, Sire, il est certain que le mécontentement porté au comble de ce côté, les vues sur l'Italie, le rétablissement des Bour– bons et différentes choses qui se sont passées exigent que V. M. prenne certaines mesures de précaution car elle aura bien assez de ses pro– pres affaires san6 se trouver encore mêlée dan s les querelles d'autrui. Mais V. M. fera ces ré– flexions mieux que moi ; ainsi, je n'entre à cet égard dans aucun détail. Te crains fort, Sire, que nous ne soyons jetes avec la France dans les épines des Constitu– tions. Le Roi de France est obligé d'admettre ce qu'on appelle Les Corps Constitués ; le Sé-

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