BASA
ACADEMIE SAINT ANSELME 169 ====================----· nat, le Corps législatif, etc., la liberté de con– science etc.; il doit surtout sanctionner la pos– session des biens nationaux : ce qui sera pour lui un véritable supplice, car sa manière de nenser sur ce point m'est parfaitement connue, .il est non seulement possible mais infiniment probable que les Piémontais dépenseront aux pouvoirs alliés pour obtenir de n'être rendus que sous certaines conditions, et je ne doute pas qu'ils ne soient entendus favorablement puisque la fièvre Constitutionnelle a si fort pé– nétré tous les esprits dans notre siècle que les Souverains mêmes pensent qu'une Constitut.ion est la chose du monde la plus simole. L'an– cienne éducation posait en principe, comme V. M. sait, l'origine divine de la Souveraineté, et cette éducation étant totalement christianisée , il n'y avait plus moyen d'attaquer ni le chris– tianisme soutenu par la Souveraineté, ni la Souveraineté soutenue par le Christianisme. I.es ennemis de l'une et de l'autre ont imaginé, pour les détruire, une machine qui n'a jamais man– qué: c'est de présenter aux Souvera.ins l'Église, ou le Sacerdoce proprement dit, comme un en– nemi de la Souveraineté. Les querelles des Pa– pes et des Souverains et d'autres faits mal en– tendus et même difficiles (sic) à entendre, ex– cusent jusqu'à un certain point la Souveraine– té. Quoiqu'il en soit, Sire, elle a donné dans le piège et l'éducation est devenue philosophique.
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