BASA

172 ACADEMIE SAINT ANSELME mais les courriers me laissent peu de temps et j'ai peur d'abuser de celui de V. M. Je n'ai reçu que le JO (22) de ce mois la lettre N. JO du 29 novembre dernier relative au Chev. Balbo, je vois que je ne m'étais pas trom– pé sur les pleins pouvoirs. V. M. pense bien que je ne puis me faire illusion et que le si– lence surtout gardé avec moi était décisif. Je n'en remercie pas moins très humblement V. M. des explications honorables pour moi qu'elle a bien voulu me faire donner à cet égard. Je me félicite de n 'avoir rien dit ni fait contre le Chev. Balbo, et de J' avoir même servi de bon– ne foi, le tact de S. M. I. a fait le reste, je n'ai reçu sur ce point qu'un seul mot du Quartier général. Il a été reçu gracieusement, mais on lui a insinué de demeurer à Stuttgart, depuis ses lettres de change référées je n'ai plus ouï parler de lui. C'est un bien malheureux voya– ge de toute les manières et sous tous les rap– ports. Au moment même où l'on entend.it par– ler du Congrès de Prague, mon devoir é tait de pa sser l'office le plus pressant pour que V. M. y fût admise : c'est ce que je fis sans perdre un moment, et même je pris sur moi d'agir di– rectement auprès de J'Empereur, si celui-ci a– vait refusé son appui, l'envoi d'un agent était parfaitement inutile, et s'il J' avait accordé e ffi– cacement, V. M. aurait bientôt eu un agent sur les lieux. Cette réflexion se présente d'elle mê-

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