BASA

174 ACADEMIE SAINT ANSELMÉ mouvement n'est pas permis à un tel ministre ; et c'est pour cette raison que j'ai répété sans ces– se, malgré le danger d'ennuyer à la fin V. M., la prière d'éviter les demi-mesures qui réussis– sent comme elle vient de le voir et de se don– ner un autre ministre, le tout sans 1' ombre de mutinerie. ]'espère cependant que V. M. approuvera complètement la note du 17/29 de ce mois dont rai 1' honneur de joindre ici une copie de la main de M. le Chev. Rayberti, seul homme au– quel je puisse me fier complètement ici et que je recommande de nouveau à V. M. ; votre gou– vernement, Sire, sera attaqué vigoureusement à Paris; surtout par M.M. de la Motte et Galli, que j'ai signalés nommément à M. de W eysl– mayer afin que leurs noms proviennent à S. M. l. Si V. M. la connaissait aussi bien que moi, el– le sentirait mieux la haute importance du pa– ragraphe commençant par ces mots : Le soussi– gné consent même, etc., car les idées constitu– ti.onnelles et libérales, pour me servir d'un ter– me à la mode, ne déplaisent point à S. M. I. et ceux qui se proposeront des redressements à faire dans nos pays, seront entendus volontiers. Il n'y a cependant rien à faire que d'exécuter vos lois, et j'ai voulu penser à tout. Pendant que j'écrivais cette lettre, Sire, la nouvelle de la prise de Buonaparte nous est arrivée. Il est abandonné de ses troupes, il s'est

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