BASA

ACADEMIE SAINT ANSELME i75 rendu à S. M. /., voilà donc le dénouement de cette épouvantable tragédie, et tout J'honneur ce concentre sur la tête de S. M. /.; l'histoire ne présente pas plus de bonheur, plus de gran– deur, plus d'éclat. L'impératrice-mère rayonne de joie. Ce grand succès qui les couronne tous a été célébré de toutes les manières imagina– bles. Il y a eu le 16 (28) un repas à la cour sui– vant l'usage du pays; où les trois premières classes seulement ont été invitées, il pouvait y avoir 150 personnes des deux sexes; au vin de Champagne, qui est servi dans des verres de cristal, couverts et qui ne se boit que pour la santé de J'Empereur, on a entendu ce qui ne J' avait jamais été dans un tel lieu, des ap– plaudissements, comme au spectacle. L'enthou– siasme s'est manifesté par des battements de mains à la fois forcés et volontaires, et cent coups de canon ont répondu de la Citadelle. Des illuminations superbes ont signalé pendant trois jours l'allégresse générale. Tous les corps, tous les grands seigneurs, tous les riches mar– chands ont disputé de magnificence. L'impéra– trice est sortie le premier jour. Des milliers d'ha– bitants ont environné sa voiture et fait retentir les airs de bruyants hurrahs, enfin, Sire, c'est un transport universel et bien raisonnable. Les circonstances de l'entrée à Paris le 31 mars, N. S. et tous les actes du nouveau gou– vernement sont de la plus haute importance et

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