BASA
ACADEMIE SAINT ANSELME 179 car le subside devant finir au moment où elle mettra pied chez elle, il faut qu'elle ait ici une somme en reserve pour les frais de cette léga– tion et de celle de Vienne et pour d' aufres cas qui peuvent arriver. J'ai fait, sur le champ, pas– ser à Vienne les 12.000 lires qu'il m'a été en– joint d'y envoyer pour M. le Chev. De Rossi ; mais je n'ai point encore appris qu'il y soit ar– rivé. M. le Comte de St. Martin d'Aglié, Sire, en me transmettant l'accord signé à Londres en– tre lui et le Comte Bàthurst, me dit qu'on lui à montré les mêmes sentiments dont nous avons toujours joui dans ce pays; ce qui m'a fait un extrême plaisir. Les déclarations du Lord Ben– t.inek m'avaient fort effrayé et M . le Chev. Bal– bo n'avait pas affaibli ce sentiment en m' écri– vant sur ce ooin"t, il v aurait donc eu plus de crainte que de mal réel. Ce genre de notre no– litique peut aisément choquer quelquefois les qrandes puissances qui voudraient se servir de nous ; à la fin cependant on finira par nous rendre une jus"tice plus ou moins comolète. ]'ai chargé le Chev . De Rossi de faire savoir inces– samment à V. M. le oro;et. ]'emploie le chifre don t m'a honoré S. M. de donner la Sardaigne à .Murat contre Gênes. Il n'y aurait pas à balancer s'il fallait ab– solument opter, mais c' es-t cependant un point
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