BASA

ACADEMIE SAINT ANSELMÉ is3 près (avec un cheval néanmoins, s1 1e ne me trompe, entre deux ou trois). Le serment de M. Incisa est nul par une autre raison encore: par· cequ'il avait encore son père alors et qu'il ne paraît pas qu'un fils de famille puisse se don– ner à un autre Souverain, sans 1' approbation de son père. Je ne dis rien du Souverain, dont le trône alors ne paraissait pas. L' Empereur, Sire, n' attachera aucune im– portance à cette aifaire ; je ne crois pas qu'il y ait une douzaine de ces Piémontais, et ces in" liniment petits ne signifient rien ici.. En atten.. dant, comme S. M. 1. a rendu tous les prison– niers Français au Roi de France à la charge qu'ils lui prêteront serment, je m'oppose ici à ce que les sujets de V. M., quoique venus avec les Français et faits prisonniers comme Fran– çais, prêtent le serment français, soutenant que quoique les états de V. M. ne lui aient point en– core été restitués, ils doivent être regardés com– me tels, et que tous ses sujets ne doivent prêter serment qu'à elle. Si V. M. veut savoir à quel point la révolu– tion avait changé les idées et les hommes, j' au– rai l'honneur de lui dire qu'un gentilhomme Piémontais, prisonnier de guerre à St. Péters– bourg depuis plus d'une année, cet homme d'es– prit a fait la découverte avant hier que S. M. T. C. avait épousé la soeur de V. M. et hier il me demanda comment elle se portait. Les Sou-

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