BASA
208 AèADEMIE SAINT ANSÈLM:È Bien intelligemment on avait établi des si– gnalations d'alarme qui se produisaient dans le Valdigne et dans la Vallée du Grand-Saint– Bernard pour se répéter et se multiplier jusqu'au fond du Val d'Aoste. La signalation se faisait durant la nuit a– vec des feux, durant le jour avec de la fumée et en cas de brouillard avec des cors. Si le danger venait du Grand-Saint-Bernard on devait allumer un feu ou faire une émission de fumée, si elle provenait du Petit-Saint-Ber– nard on devait allumer deux feux ou faire deux fumées; si la menace provenait du fond de la Vallée, du côté de Bard, on allumait trois feux. Le système d'alarme donnait la possibilité de rassembler en peu de temps, dans les Tours fortifiées et châteaux et les gens qui devaient soutenir des combats, s'il fallait, et la popula– tion qui devait être protégée. Au moment où s'allumaient les feux, les cloches des paroisses sonnaient le tocsin pour appeler tous les habi– tants à leur devoir. L'archit~cture de nos châteaux a subi des transformations. Il nous reste des spécimens de tours rondes ou carrées, élancées, entourées de quelques constructions servant surtout à la dé– fense et qui constituent le château fort ou la forteresse. Tel se présente le Château de Montjovet, dont on admire encore aujourd'hui les ruines im·
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=