BASA

ACADEMIE SAINT ANSELME inférieure des mains et les doigts semblent avoir . le mouvement de compression du clou dépas– sant, comme s'il voulait l'arracher. Trois anges voltigeant recueillent dans un calice le sang qui coule· des blessures des mains et des côtés. Une seule des saintes femmes est encore visible, a– genouillée et accrochée au bois de la croix. Les soldats romains se devinent, car l'on entrevoit les aigles de Rome. A part le crucifix, la scène est assez abîmée. Une fenêtre divise cette fresque de la Cru– cifixion, haute comme la chapelle, d'une autre peinture qui se trouve à gauche de la personne qui entre. Ici le peintre a représenté la Vierge avec un grand manteau d'hermine; retenu aux deux bouts par des anges~ La Madone prend sous sa protection à sa droite, agenouillés, un cardinal, deux évêques, cinq moines, et deux soeurs, et à sa gauche, plusieurs hommes, guer– riers ou magistrats et quelques femmes. On peut supposer que ces personnes cons– tituent la famille et les parents du comte Aymon de Challant. Cette hypothèse paraît plausible car une inscription à la sommité de la Vierge dit « Omnia nostra ad Dominum » , et en tant que, en réalité, le Co.mte Aymon de Challant eut un fils cardinal, Antoine, et un autre évê– q:ue·de Lausanne, Guillaume.

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