BASA
ÀCAÎ>EMIE SÀlNT ANSELMÈ Ces quelques exemples de proverbes nous prouvent que, en 1350, au château de Fénis on se nourrissait de la littérature française .naissan– te. Cela laisse à supposer que la bibliothèque du château était fournie de différents livres de littérature surtout latine mais aussi française et peut-être italienne. lssogne Dans ce château nous trouvons, vers la fin du xv1me et dans le courant du xvnme siècle. un certain nombre de livres qui indiquent le de– gré de culture des châtelains et de leur entou– rage: Dans l'inventaire de 1565 au « cabinet de la Chapelle » N. 30, on trouve une liste d'une dou– zaine .de livres ayant trait au droit civil et éc– clésiastique. Dans le « cabinet de la librairie » N. 50, on trouve catalogués quelques auteurs païens : Cicéron, Tite live, Quintilien. Existent aussi vingt– quatre livres espagnols, dont il manque la liste détaillée, et autant de livres français. On note aussi des grammaires, des livres d'exercices, un vocabulaire latin pour les enfants. Les 40 au· tres volumes catalogués sont pour la plupart des livres de droit canon. Il y avait donc dans le château environ 120 à 130 volumes en tout.
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