BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELM~ 31 imm~morial avait acqu is droit de cité . dans leurs foyers. Dans ll's campagnes, on préf ère la lecture des almanachs à toute autre lec– ture. A insi, outre ces deux « Messagers » , combien de familles se procurrmt le « P è lerin », l'almanach des Ermites, Vermot, l'alma– nach Hachette... ! Quels furent les devanciers du « Messager V a l<lô ta in » ? M. Carret en énumèrent cinq : 1. L'A lmanach du Duché de. L. Pléod ( 1832); 2. Les A nnuaires du Chan. E. Duc; 3. L'Almana– '/ue du Velladzo de Cn logne ; 4. L' Almanach du Ramoneur rédi– gé par Joséphine Teppex ; 5. Celui de l'Agriculteur Valdôtain dont Napoléon Bich était le principal collaborateur. Le fronti spice du « Messager Valdô ta in » subit plusieurs modifications. M. Carret fa it ici justement observer qu'un Alma· na.ch ne devrait jamais changer le cliché de sa r: ouvertu.re ; c'est ce même cachet qui lui donne du relief Le rapporteur nous mentionne tou s ceux qui collaborèrent et collaborent encore au « Messager ». D'abord Antoine Maquignaz, le conteur exhilarant dont les productions sont du Daudet de der– rière les fagots. Ses contes, poésies, correspondances, mériteraient d'être rassemblés dan s un volume. Ce serait un des plus beaux flor ilèges valdôtains. Un autre collaborateur assidu fut M. le Chan. Vescoz, polygraphe patient, le Chan. Jo seph Lale-Démoz, patroci· neur des questions agricoles, la demoiselle prof Coggiola, écrivain captivant, l'abbé Joseph Trèves, le propagandiste ardent de toutes les initiatives valdôtaines. Il y eut parmi les collaborateurs des nour– rissons du Pinde. tels que Joseph Perron, Edouard Bérard, Mary C. Jocteau, Attilius Cengo, Candide Réan, Léon Manzetti, louis ]accod, Césarine Pezzia, Isidore Viérin, prof. Christillin B. , le not. Léonard Page. Parmi les p oètes dialectaux de v ande valeur men– tionnons : Tanin de l'Arba, pseudony me du prof A ntoine FarinPt, l'avocat Désiré Lucat, l'émule de Cerlog ne. Le chan. G. Prut az donna quelques notices historiques et Mgr Calabrese des contes savoureux comme « La longarina » et quel· ques notions amphélographiques. Quant à l'abbé Henry, dans l'es-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=