BASA

ACADEMIE SAINT ANSELMhl " Miniature Letterarie » de Padoue. Il conquit avec suc– cès les grades de docteur ès-lettres en 1900, par la sou– tenance d'une thèse sur la poésie popularisante du Qua– tre Cent, thèse qui obtint non seulement les pleins suf– frages des professeurs, mais aussi des critiques des plus compétents, et appréciée dans les milieux littéraires de l'étranger. L'année suivante, il fut reçu docteur en phi– losophie et s'adonna à l'enseignement. Par voie de con– cours, il put occuper les chaires pour l'enseignement .lit– téraire dans les gymnases inférieurs à Saluzzo d'abord, puis à Chieri. Entretemps, il publiait auprès de la S.E.I. une étude biographique avec commentaire historique (le premier en Italie) sur Silvia Pellico, ouvrage réédité plu– sieurs fois, reimprimé encore auj ourd'hui et couronné par l'Académie Royale d'Italie. Ayant concouru pour l'enseignement supérieur, on lui confia les cours de Belles - lettres dans les dernières classes de gymnase, ensuite les cours de littérature ita– lienne au lycée de Chieri d'abord, puis à celui de Tite– Live à Padoue; partout il se fit apprécier. Aoste eut l'avantage de l'avoir pendant huit ans comme « Preside » du lycée; l'Académie de St. Anselme s'honora de l'admettre dans son sein; d'Aoste il passa à Mondovi où il conclut sa carrière, ayant demandé et ob– tenu ses invalides. Au lieu de jouir d'un repos bien mérité où il avait fixé son séjour, c'est-à-dire à Turin, et de s'acagnarder dans l'affadissement du rien faire, il continua à déployer une activité admirable, collaborant à des revues histo– riques et littéraires, comme "La Rivista d'Italia», «Il Giornale Dantesco », «Il Giornale Storico della Lettera– tura Italiana » et dans les dernières années, aussi à la