BASA

Commémoration de M. le Prof. Albert Deffeyes Aoste, 24 mars 1953. C'est un triste devoir qu'il nous faut accom– plir: c'est le devoir d'accompagner à sa der– nière demeure notre Ami le plus cher, notre A– mi plus jeune que nous, plus fort que nous. Dimanche, lorsque le doux soleil du prin– temps nouveau illuminait ces montagnes étince– lantes de neige, qui ont été la grande passion, le grand amour de notre Ami, une nouvelle a éclaté, elle a parcouru toute la Vallée, jus– qu 'aux Communes plus lointaines, aux villa– ges les plus élevés e t ca chés. Albert De ffeyes ne verra plus cette douce lumière, ces neiges, ces montagnes, ces arbres en fleurs. Albert Deffeyes n'est plus! Glacés d'effroi, figés dans la surprise et dans la douleur, nous sommes accourus à Aoste, en