BASA
ACADEMIE SAINT ANSELME (qui est encore dans le territoire du diocèse de Sion), se– rait d'un secours plus effectif aux passants que le monas– tère de Bourg-Saint-Pierre, édifia en ce lieu une église hospitalière dédiée à St. Nicolas, qu'il fit desservir par ries religieux provenant, probablement, du même monas– ;,',re de Saint-Pierre. Saint Bernard intéresse les divers milieux d'Aoste et de la Savoie à cette institution qui ne pouvait être viable que par la générosité des seigneurs ecclésiastiques et laïques. Cet appel est entendu. Durant le siècle qui suit la fondation de l'hospice, on enrégistre les donations sui– vantes: les églises de St-Jacquême et de Pollein cédées par l'archevêque de Tarentaise; celles de St-Rhémy, de St-Oyen et d'Etroubles données par l'évêque d'Aoste; le prieuré de St-Bénin provenant des bénédictins de l'ab– baye de Frutuaire dans le Canavais. Le comte de Savoie. Humbert II, en 1100 déià, augmente la dotation de l'église de St-Nicolas, Amédée III lui donne, en 1137, la ferme de St-Oyen; les vicomtes d'Aoste suivent le mouvement par la donation de la ferme de Bibian, située sur le co– teau d'Aoste, et de l'hôpital de Châtillon. La noblesse de second rang et le peuple imitent ces exemples et do– tent l'hospice d'un grand nombre de terres, vergers, vi– gnes, alpages, etc., disséminés dans toute la Vallée d'Aos– te. L'accession du Petit-St-Bernard, avant 1466, accroît les possessions du Mont-Joux du prieuré de St-Jacquême de St-Pierre et de quelques églises paroissiales qui voisinent le Petit-St-Bernard. Ajoutons que dès 1687, le prieuré de St-Jacquême d'Aoste inaugure des cours de philosophie et de théologie ouverts aux jeunes profès du St-Bernard, au clergé du diocèse et de dehors. Cette école prospère durant un demi siècle au grand avantage intellectuel des chanoines du St-Bernard et du clergé diocésain. Au dé– but du xvmme siècle, l'ordre du St-Bernard se trouve donc
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