BASA
74 ACADEMIE SAINT ANSELME La Commission se mit de suite à l'oeuvre en s'assu– rant l'aide de plusieurs collaborateurs. En six mois la be– sogne était faite, si bien qu'un mois après la parution de l'almanach, une deuxième réunion se tint à Plout le 21 décembre 1911 dans laquelle la Commission donna lecture des frai s d'impression et de la vente. Résultat inespéré: ses 3.000 exemplaires vendus; tous les frais dé– duits, il restait à l'actif la somme de 50 frs. et 15 centi– mes. Le prix de l'almanach était de 40 centimes. Treize ans après, en 1925, il était déià monté à 2 frs . La Commission, la tê te pleine de bonnes et grandes idées mais les poches vides, avait organisé un système d'administration et de revente qui en garantissait le succès. La chronique d'alors nous dit que « c'est peut-ê tre la première publication valdôtaine qui ait eu un s i rapide écoulement» e t n 'ait pas été financièrement passive. Au– jourd'hui le tirage du Messager Valdôtain est de l :J mille exemplaires, en moyenne un exemplaire chaque deux fa– milles de la Vallée. A cette même réunion de Plout, la Commission pro– visoire de l'almanach fut démocratiquement confirmée en charge par scrutin secret et devint la Rédaction perma– nente du Messager Valdôtain. Elle était composée de Ga– briel Pession, Pierre A. Plassier, Antoine Maquignaz, Al– bert Vuillermoz et Pierre Gorret. On me pardonnera si je ne fais pas précéder au– jourd'hui quelques uns de ces noms des titres honorifi– ques dûment mérités au cours des ans. En temps et pays de démocratie, on fait facilement à moins de préfixes. Les abbés Emile Bionaz et Alexis Bavard furent nom · més les ·photographes officiels du Messager. Dans la réunion du 2 mai 1912, la plus nombreuse, tenue à Montjovet, modes d 'administration de l'almanach, nomination de correspondants, concours pour articles, re-
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