BASA

ACADEMIE SAIN'!' ANSELME labrese. Le premier a voulu de cette façon e ncourager ses anciens é lèves des humanités, et du second l'on peut dire que ce n 'est pas de tous les jours qu'un Évêque oc– cupe un de ses rares loisirs à collaborer à un almanach. Le nom de !'Abbé Henry mérite d'être signalé à part. A lui seul, pendant près de 40 ans, il a fourni pour un quart de la production du Messager. Coutumes, légendes, contes, évocations historiques, langue française, conseils agricoles, progrès industriels et autres su jets ont été illustrés par les correspondants qui suivent: E. Bionaz, B. Baudin, Prof. Cerriana, Erminio Neyroz, Vincent Gorris, Joseph Cassano, Dr. A. Réan, G. Dentroux, Maior Mario Brivio, Joseph Bréan, que l'on vient de commémorer dignement. A cette litanie de noms des collaborateurs disparus, a joutez la longue série des anonymes, des pseudonymes, des écrivains signés seulement de leurs initiales et vous serez convaincus que les premiers amis du Messager furent nombreux, fidè les e t dévoués. Leur sobre et forcément incomplète énumération n'a pas voulu ê tre une répétition de ce que la Rédaction a– vait écrit d'eux à l'occasion des noces d'argent du Messa-· ger Valdôtain, édition 1936, page 27. Ce qui nous donne ie temps e t la p lace pour d'autres considérations sur l'al– manach. L'histoire du Messager Valdôtain a suivi pendant ses huit lustres les vicissitudes de notre vie nationale et ré– gionale. Publié exclusivement en français pendant 20 ans, les premiers articles en langue italienne apparaissent en 1932, 33 et 34: premiers prodromes de ce qui devait s 'ensuivre. La lutte contre notre langue faisait rage. La force primait lG droit et la justice, et le régime commit alors la plus colossale ânerie et la plus flagrante injustice contre un

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