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82 AèADEMIE SAINT ANSELMll\ Fédération, on pourra ajouter l'étude de la langue an– g laise. Et la Vallée d'Aoste, après la Suisse, se trouverait déià à l'avant-garde de cette réforme. La collection des 40 numéros du Messager Valdôtain forme un volume de 18 cm. environ d'épaisseur. Mais ce ne sont pas les dimensions géométriques qui comptent mais le contenu. Ce sont 40 années d'histoire contemp'a– raine illustrée, condensée dans ces pages. L'historien de l'avenir y découvrira une minière riche, intéressante et variée d'informations de tout genre pour une monogra· phie paroissiale ou régionale. ·--- ..... . Et pour conclure et résumer cette esquisse biogra– phique, non pas nécrologique, de notre vieil ami le Mes– sager, je veux exhumer l'appréciation qu'en donna le journal quotidien « Il Momento ,. de Turin lors de sa pre– mière parution vers la fin de 1911. "C'est un almanach, écrivait-il, publié par un qroupe de jeunes prêtres valdôtains pour les valdôtains. Il se pré– sente sous un habit élégant, orné de gravures claires et plein de nombreuses et utiles notions. Ma is le Messager n'est pas un simple almanach : il est dans son ensemble ~ comme un petit poëme de l'âme valdôtaine, bonne et 1 religieuse, patriotique et forte, qui dans ses pages v it et arle; narre et chante, noblement inspiré, la religion, la f)atrie valdôtaine, ses montagnes, ses grandeurs, ses tra– ditions, ses légendes, ses héros, ses robustes et loyaux habitants des Alpes. "En lisant, le valdôtain est fier d'être valdôtain, et il se sent stimulé à devenir plus valdôtain, plus religieux, plus aimant de la belle Va llée, plus désireux de contri– buer de son mieux à son antique g loire et à sa prospé– rité. L'émigré puis, en parcourant son Messager, loin de la patrie, sentira, nous n'en doutons pas, couler une chau– de larme sur ses joues, d'autant plus quand i.l arrivera