BASA

6 Académie Saint Anselme lévite hérita de ce profond attachement à la Collégiale, comme aussi de cet esprit positif, de ce sens pratique, de cette piété solide, de cette ponctualité au devoir dont il donna toujoi.us . des preuves non équivoque s. Aprè s avoir suivi les cours du Petit Séminaire d 'Aoste et celui de première année de philosophie dans notre Grand Séminaire, le jeune lévite put, grâce aux moyens financiers de son oncle, achever ses cours philosophi– ques et ·.théologiques au Centre de la Catholicité et con– quérir les grades de maître en St. Thomas d'abord, en– suite de docteur en théologie. Plus tard il fut licencié en Écriture Sainte aussi à Rome. Ordonné prêtre en 1906, M. Boson célébra sa première Messe à la Collégiale et quelques jours après dans sa paroisse natale. Il remplit .pendant quelque temps les fonctions de Vicaire à St-Pierre et à Fénis. Nous le voyons ensuite à l'Université de Munich en Bavière, s'adonner è l'étude de la philologie sémitique, · de !'Assyriologie et des langues orientales sous des maîtres illustres tels que les Scheil et les Hommel. Nanti du doctorat en ces difficiles matières, il s'appliqua à déchiffrer les textes et èt pénétrer les sources . plus qu'à faire oeuvre de vulga– risation et de divulgation. En 1915, M. Boson fut enrôlé sous les drapeaux et ser- . vit la patrie comme soldat dans la Compagnie de Santé. Nous l'avons vu à Campolungo attaché à une pharmacie. Après la guerre, .le voilà professeur de philologie sémi– tique, d'assyriologie à l'Université Catholique de Milan et professeur d'Écriture Sainte au Grand Séminaire d'Aos– t8. Son professorat ne fut pas marqué par des actes d'excessive sévérité, au contraire, aux examens il . se montrait très paternel et très indulgent. Disons, sans faire tort à sa mémoire, que Mgr. Boson n'était pas doué d'un

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