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Académie Saint Anseime 93 de conflits hasardeux avec l' évêque, les sei– gneurs et les petites communautés des bourgs ou des villages. Les trois problèmes ainsi posés furent heureusement résolus. L'évêque Vualbert a été accusé par quelques historiens italiens, Cibrario surtout, d'avoir éten– du ses domaines au détriment du Comte de Sa– voie, Humbert III prédécesseur de Thomas, com– me y avaient réussi, l'archevêque de Tarantaise en se faisant donner l'investiture de ses biens temporels par !'Empereur Frédéric Barberousse, et l'Évêque de Sion en obtenant, dans les mê– mes conditions, l'investiture de ses droits réga– liens. Certainement, ces évêques avaient profi– té pour se fortifier du désir qu'avait alors l'Em– pereur de diminuer les Princes de Savoie, qui dans les luttes du Sacerdoce et de l'Empire a– vaient d'abord pris le parti du Pape. Peut-être la crainte de voir l'exemple de Sion et de Moû– tiers suivi dans la Vallée d'Aoste, prédisposa-t– elle le Comte à la conciliation. Mais au sujet des arrangements pris par le Comte Thomas a– vec 1' évêque Vualbert, Monseigneur Duc, l'his– torien le plus compétent de la Vallée, doit avoir raison de soutenir que ces arrangements furent inspirés de part et d'autre par la volonté de ré– tablir en bonne collaboration l'ordre et la paix, à Aoste et dans la Vallée. Le Comte Thomas restitua à l'Évêque certains droits fiscaux et