BASA

Académie Saint Anselme 95 résultat d'harmoniser durablement les relations de } 'Évêque et des Comtes. De nombreux seigneurs, parmi lesquels des Savoyards de Savoie, avaient pris part à ce trai– té de 1191 et avaient par leur signature donné leur approbation à la politique qu'il inaugurait. Eux aussi, en seigneurs, étaient à ménager en Val d'Aoste. Aucune de leurs familles n'était arrivée à une prééminence assez bien établie pour devenir au temps, où cela eût été possible, maîtresse de la Vallée de la Doire, comme les Sires de Faucigny l'étaient devenus de la val– lée de l' Arve. Le nombre des seigneuries rivales, la puissance de l'évêché et l'ancienneté de la venue à Aoste de la Maison de Savoie avaient contrarié cette marche des choses. Toutefois, il y avait dans la Vallée des sei– gneurs orgueilleux, il y avait surtout une fa– mille investie de la vicomté, peut-être plus an– ciennement que les Savoie n'étaient investis eux– mêmes du Comté. Ces dynasties, ces personna– ges eussent pu encore rêver d'émancipation, tout au moins provoquer des troubles envenimés par le particularisme local. Ce danger disparut grâ– ce à l'entente, qui, là encore, se fit entre la Maison de Savoie, les principaux seigneurs et, au premier rang, ceux de la Maison, qui, de– puis un temps immémorial, avait tenu la Vicom– té. Le Vicomte Bozon signa en effet en qualité

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