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Academie Saint Anselme 97 Les franchises d'Aoste Cependant, à côté de l'évêque et des seigneurs féodaux, il y avait les communautés urbaines et rurales. Au Xllm" siècle elles étaient en pleine fermentation, mécontentes, irritées. Un historien piémontais, Bollati, pense que ce– la provenait, au moins partiellement, de l'oubli dans lequel les Comtes et leurs représentants en Val d'Aoste avaient laissé tomber l'usage de prendre l'avis des gens de commune, avant de réglementer ce qui les concernait: prestations diverses, coutumes judiciaires, agricoles, fores– tières, pastorales. Cet auteur estime que l'habi– tude de se réunir, de délibérer et de décider ce qui leur convenait, avait persisté dans les com– munautés montagnardes. Sans aller jusqu'à croi– re que les Trois États, dont nous verrons bien– tôt l'importance, aient existé au xnme siècle, il pense qu'une sorte de régime représentatif ru– dimentaire, fonctionnait déjà et que les troubles de ce temps étaient bien nés de la méconnais- 1 • •••••• 1. 1a1..........