BASA
Academie Saint Anselme 113 dans les patois des paysans valdôtains, et les paysans savoyards en voyage de l'autre côté des monts peuvent le comprendre encore assez bien, surtout en Val Digne. Quant au français, il pénétra d'abord en Val d'Aoste comme langue des clercs, des scribes, comme langue officielle mondaine et littéraire, comme instrument de cul– ture même dans les écoles de village. Il s'est implanté sans que jamais il n'y eût là-dessus quelque contrainte. Il est devenu peu à peu la langue de tous par la même évolution que dans notre province elle-même. Rien de plus naturel. Le Val d'Aoste ancien, était savoyard, non ita– lien, e t d'ailleurs il était séparé de l'Italie même par des pays, qui linguistiquement avait appar– tenu, au moins pour partie, au groupe franco– provençal et étaient restés des pays de transi– tion: les pays piémontais. 1 • Acad6.ie s.18' A.Mel••
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