BASA

12à Acad~mie Saint Anselmè tre au service de l'Empereur, en quoi il n'avait pas tout à fait tort, mais cherchant surtout à désorganiser les forces militaires valdôtaines. On s'aperçut aussi que les chefs français pré– paraient, contre la Vallée, une attaque concer– tée avec les Valaisans. Les Commis firent une nouvelle levée de 1200 hommes, ils se déclarèrent prêts à la résistance jusqu'au bout, mais essayèrent de conjurer le péril en demandant l'appui des cantons suis– ses catholiques et en traitant avec le Valais. Les prétentions du gouvernement valaisan se mon– trèrent pour le coup excessives. Il ne deman– da rien moins que l'occupation d'une partie du Val d'Aoste et le passage de ce pays sous fo souveraineté suisse dans le cç:ts où le Duc Em– manuel-Philibert, qui n'était pas encore marié, ne laisserait pas de descendants mâles. A ce– la s'ajoutaient de copieuses demandes de sub– ventions que la pauvreté valdôtaine était bien ïncapable de satisfaire. Quant à disposer de la succession des États du Duc, sans même que celui-ci ait à donner son assentiment, les Com– mis trouvèrent l'idée par trop extraordinaire. Il fallut donc que ces infortunés Commis, sou– tenus par Challant, lorsqu'une belle rançon de trente mille écus d'or lui eut rendu sa liberté, continuent à administrer le pays, qui assuré– ment leur faisait confiance, mais devait être par-

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