BASA

Acad&mie Saint Anselme 13 de son octogénaire existence à mettre en relief les mer– veilles . de la Vallée d'Aoste, pour la faire de mieux en mieux connaître à l'étranger. n fut un des ' plus ardents p ionniers et préconiseurs de l'alpinisme, du tourisme, de l'industrie hôtelière ; un fin lettré doublé d'un artiste, un des plus féconds pondeurs de proses, un technicien en plusieurs branches du savoir, un grand remueur d'idées e~ de projets. C'est bien lui qui, déjà en 1897, publia, à la typographie Hoepli, un manuel d'alpinisme, alors que ce mot ne .son– naît que co:qime un logogriphe et était sans portée. M. Berthet, pour démontrer les grands avantages financiers E:lt scientifiques apportés aux régions montagneuses par l'affluence des grimpeurs, des ascensionnistes, des ama– teurs d'air pur et d'émotions alpestres, cite, très à propos le témoignage, cette constatation d'une Encyclopédie: •La « montagne, longtemps délaissée, attire aujourd'hui nom– « bre de touristes. Depuis ·•Jacques Balmat et Paccard, «qui; les premiers, en 1876, parvinrent au sommet du «Mont-Blanc, l'alpinisme n'a fait que croître. Il a auq– " menté la richesse des régions montagneuses, en même «< temps que leurs moyens de défense, et provoqué la «formation des Sociétés (Clubs alpins) qui ont pour but « de faciliter et de propager la connaissance des mon– « tagnes •. Bien entendu, pour les néophytes, les misonéistes, les burgrawes, qui ne comprennent rien aux évolutions des temps, l'alpinisme était une innovation non seulement sans intérêt, mais néfaste. Ils le regardaient de mauvais oeil. Tous les nombreux ouvrages de M. Brocherel, hormis la « Viagqio del principe Scipione Borghese in Asia Cen– trale•, visèrent à célébrer les merveilles da notre eldo-

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