BASA

Acad~mie Saint Anselme certains articles dont il demanda l'insertion dans le Coutumier pour qu'on se guida là-dessus dans le règlement des procès de sa petite val– lée ; ce qui fut admis. Ce Coutumier, dans ses volumineux chapitres, par le tour, les radotages, les naïvetés de sa ré– daction, nous introduit en quelque façon de plein pied dans la vie très champêtre du Val d'Aoste d'autrefois. Il permet de deviner les préoccu– pations qui furent celles des milliers de gens qui se succédèrent dans les antiques maisons rurales encore éparses dans la Vallée ou sous les toits sombres de la cité d'Aoste elle-même. Il définit les conditions de la noblesse, le rôle des Baillis, celui de leurs agents, dont il con– damne les pots de vin, le rôle des notaires aux– quels, en passant, on conseillf? d'éviter dans leurs actes les superfluités de langage et ter– mes synonymes redondants. Il règle les fiefs, les tutelles, les biens allodiaux, en spécifiant que tout héritage doit être tenu pour franc al– leu sauf titre contraire. Il analyse longuement les retraits lignagers, enfin dans ses précautions, au sujet des bornes de pierre ou d'arbustes, les lieux des avalanches, au sujet des vignes dans lesquelles il est défendu d'aller pillarder sous prétexte d'aller chercher des escargots, au su– jet de la nécessité d'écarter les noyers des ha– bitations, il arrive à force de détails, à donner