BASA

Academie Saint Anselme Ses conditions de famille l'ont favorisé. Quoique l'aîné de plusieurs frères et soeurs, ses consanguins, il était cependant fils unique de sa mère Gerbelle Marie Christine; et par là, héritier d'une certaine fortune, dont, sous la di– rection de son père, homme intelligent et admi– nistrateur avisé, il usa de la manière la plus sage. Sa mère avait un oncle coiffeur à San 'Remo, qui a laissé un appartement à sa nièce; celle-ci a nommé le Chan. Boson comme héri– tier. Ce dernier d vendu cet appartement et s'est servi de ces ressources et de l'argènt hérité pour faire ses études de philosophie et de théologie. Notre séminariste part pour Rome ; il fréquente le séminaire f~ançais, où il fait de bonnes étu– des et où, au mois d'avril 1906, il est nommé sous-diacre, diacre au mois de juin, docteur en théologie le 7 juillet et consacré prêtre à 23 ans, le 22 septembre. Ici, s'ouvre une parenthèse dans le cours des études du jeune prêtre. Il revient tout naturellement dans sa chère Vallée ; il est reçu et fêté par ses parents et ses compatriotes ; il revoit avec plaisir ses . a– mis et ses camarades du Petit Séminaire, et pro– bablement, sous la pression de son père, qui l'aurait voulu appliqué au ministère sacerdotal dans la y allée, il est désigné vicaire à Saint– Pierre en novembre 1906. Mais au mois d'octo-

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