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Acad~mie Saint Anseime 47 "'- pour eux un très grand honneur. Mais le mé– « rite le plus grand de la compagnie est celui « d'avoir veillé à la conservation des bonnes « traditions de travail, de probité scientfique, « de bon sens et d'inaltérable attachement ~u « pays, dont ont toujours fait preuve les purs « Valdôtains qu'étaient ses membres. Elle a gar– " dé le goût des choses de J'esprit; elle a per– « pétué au milieu de nous le culte de ce qui « constitue le plus beau titre de noblesse d'une <( race : J' amour et le respect de la Tradition, à « J'ombre de laquelle s'est déroulée J' existence « de notre petit peuple, fier de ses vieilles liber– < tés et de sa noble pauvreté. « Le feu sacré allumé jadis, elle ne l'a point « laissé éteindre ; elle en a nourri la flamme fi– (( dèle de son patient labeur, et la petite flamme '' continue d'éclairer et de réchauffer. « Noble asile de notre vie provinciale pendant <{ de nombreuses années, J'Académie de Saint– << Anselme continuera d'être, nous ne pouvons << en douter, la fraternelle demeure du bon la– << beur valdôtain, et elle ne cessera point d' ê– :< tre hospitalière à tous les esprits qui portent « en eux l'inviolable amour du terroir. « De tous ces hommes qui ont aimé et servi « leur Pays dans le silence d'un travail persé– <! vérant et désintéressé, nous nous en voudrions « de n'en pas rappeler trois qui sont très grands.