BASA

48 Acçrdémie Saint Anselme «C'est d'abord Antoine Gal de Torgnon, le pre– « mier président de la Société, mort en 1867, à . ,, qui nous devons le réveil des études histori– « ques et un grand nombre de mémoires et de ,( notes inédites sur tous les points de notre his– « toire; ensuite Mgr. Duc de Châtillon, qui a te– << nu avec honneur la présidence de 1'Acadé– « mie pendant de longues années, dont 1' oeu– « vre très vaste d'historien sera toujours consul– « tée avec fruit et à qui, nous qui écrivons ces « lignes, devons une reconnaissance que ni 1' es– « pace ni le temps n'affaibliront jamais; enfin «M. Gabriel Frutaz de Torgnon, l'éminent pré– « sident en charge, qui est sans contredit le plus '·' grand historien moderne de la Vallée d~ Aoste, '( son oeuvre multiple déjà considérable étant « une source inépuisable pour nos futurs éru– « dits et pour les historiens de la période mé– :< diévale. «Si un jour, comme nous en avons l'espoir, " une Bibliothèque valdôtaine s'ouvrira à Aoste, « le portrait de ces trois grands Valdôtains ne " pourra manquer. Il leur faudra une place «d'honneur à côté de René de Challant, du · « baron de la Crête et de Jean-Baptiste de Til- « lier. Ce sera là, croyons-nous, pour ces pro– ~: bes serviteurs du Pays, la récompense la plus « haute et la plus durable. Il n'en saurait exis- « ter d'autre pour ceux qui, comme eux, ont été '~jugés dignes de servir d'exemple aux généra– « tions futures ».

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