BASA
56 Académie Saint Anselme en même temps que leurs moyens de défense, et provoqué la formation de sociétés (clubs al– pins) qui ont la connaissance exacte des mon– tagnes» . Ce que nous venons de lire, il est probable que le professeur Brocherel l'avait lu, lui aussi, et, depuis la lointaine année 1897 où il lançait son Manuel d'Alpinisme, que le grand public accueillait un peu comme une étrange nouveau– té, il pouvait mesurer, lui le patriarche, combien son enfant avait grandi et proliféré. De là sans doute, certain air blasé que l'on ne pouvait que respecter. Ce qui marque la carrière du fécond publi– ciste que fut Jules Brocherel, c'est la fidèle con– tinuité dans la poursuite ·d'un chemin tracé une fois pour toutes. Ce chemin s'appelle la célé– bration, par la plume, du pays qui l'a vu naître. En effeî. si l'on excepte son voyage - oU: mieux son exploration - du désert de Gobi en Chine vers sa trentième année, qu'il décrivit dans son ouvrage «Viaqgio del principe Sci– pione Borghese in Asia Centrale » , foute sa pro– duction est oresque exclusivement alimentée par l~ Vallée d'Aoste. Après son Manuel, il y a, en 1900. la «Guida Illustrata di Courmayeur » ; en 1930: « Castelli Valdostani »; en 1932: «La Valle d'Aosta » en 2 volumes; en 1937: « L'arte Popolare in Valle
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